LES SPÉCIFICITÉS DU FOLKLORE

Probablement aussi ancien que les études supérieures et universitaires à Mons, le folklore étudiant tient ses traditions des vieilles habitudes bachiques de nos aïeux mais également d'une évolution lente et progressive des mœurs, des usages de la société, des influences internes et externes ...

Marqué au fer rouge des guerres scolaires, le folklore a suivi l'évolution du temps en s'émancipant de l'autorité et du paternalisme bienveillant du XVIIIème, en se libérant avec la révolution de 1968 mais également en murissant aux travers des différentes crises économiques qui ont suivi les trentes glorieuses ...

Emprunt de liberté, d'égalité et de fraternité, le folklore tel que vécu par les étudiants de Mons est une synthèse de ces traditions séculaires et d'une jeune université en plein essor scientifique et connaissant le plus important développement pour une université belge depuis des décennies.

Quelques éléments de cette histoire peuvent être découvert aux travers des articles suivants :

Les histoires des cercles sont presque aussi vieilles que celle des facultés et des écoles qui composent l'U-Mons et, à part probablement "L'École vétérinaire et d'économie rurale" (Devenue Faculté de médecine Vétérinaire "Cureghem"), nul ne peut se vanter d'avoir un folklore vivant sans discontinuité depuis aussi longtemps en Belgique.

A la création d'une école consulaire catholique à Mons, les étudiants montois se sont rapprochés des étudiants de l'Université Libre de Bruxelles, des étudiants libéraux de l'université de Liége et surtout, des étudiants libéraux de l'université de Gand. Cela nous permet d'avoir, encore aujourd'hui, de nombreuses informations sur la vie des cercles de l'Ecole des Mines et de l'Ecole Commerciale entre 1899 et le début de la première guerre mondiale grâce aux nombreux "Almanachs de l'Etudiant Gantois."