BRÊVE : L'HISTOIRE DE L'OPSM

L'Ordre du
Petit Singe de Mons (OPSM)
Le « Io Vivat » du regretté Jacques KOOT nous apprend que l'Ordre du Petit Singe fut fondé à la suite d'une « blague » d'étudiant. Le cheval Baudouin ayant été peint en zèbre à l'occasion de festivités de Saint Nicolas par le président de la Gé Mons de l'époque André Bonnarens. Celui-ci fût obligé de nettoyer sans délai le cheval pour une visite royale, fonda l'ordre dans la foulée et nomma le commissaire de police comme premier membre.
L'histoire est bien évidemment jolie mais beaucoup de faits troublants la rende quelque peu trouble :
- Selon l'annuaire de l'ADISICht , André Bonnarens fut diplômé « ingénieur technicien » de l'Institut Reine Astrid (Ecole Supérieur d'Ingénieur Technicien ... futur ISICHt) en juin 1952, et il est parti ensuite faire une passerelle « civil » à Leuven. Selon toute vraisemblance, il n'était donc plus étudiant à Mons à la date de la visite royale. Le Cercle ESIT/IRAM n'était d'ailleurs pas créé. (Voir "à l'IRAM en 1954" à propos de la penne ESIT - ISICht.) .
- L'Io Vivat précise également qu'il était président de la Gé Mons. Or la seule Gé catholique qu'a connu Mons à l'époque était la "Gé Consulaire". La Gé consulaire était le cercle de « La consule » futur FUCaM. Les archives de nos amis du Cefuc sont assez complètes et visiblement, aucun "non consulaires" (Ce qui était le cas d'André) n'a jamais été président. André fut par ailleurs "Baptisé" à 'Ordre Acdémique de Saint Michel et la calotte qu'il arborait à l'occasion était "grise et noire" comme les calottes du secondaire de Saint Luc et de l'Ecole des frères.
- La date de Mai 1953 correspond néanmoins à la joyeuse entrée du jeune roi Baudouin mais le commissaire de Police de l'époque n'est plus en vie pour confirmer sa nomination. Le "Io Vivat" explique que les étudiants on peint le cheval en zèbre dans le désœuvrement des activités de Saint Nicolas, or la visite royale n'a eu lieu qu'en mai 1953 ... L'urgence du nettoyage ne parait dès lors plus "évidente" !
Il est également troublant de voir que durant de nombreuses années sans aucune promotion, l'Ordre tomba dans une grande léthargie et il faudra attendre 1984 pour qu'André, devenu membre de l'A.S.M.O. transmette sa charge à notre ami Christian « Le Chef » Delfosse, membre de l'ASMO, de l'Ordre de Saint Georges et de la Confrérie de la Cervoise pour que l'Ordre revienne en terre Montoise ...
A l'époque ou il venait régulièrement aux réunions de l'Ordre de Saint Georges, nous avons questionné André Bonnarens sur ces années passées ... Outre toute sa gentillesse et sa sympathie, les explications de ce joyeux et folklorique personnage étaient émaillées de sa dégustation d'hareng saur ou fumé et par la traque de son chien « Flupke » qui traversait de manière suicidaire de Boulevard tandis que nous buvions et chantions ... Mais rien pour satisfaire notre légitime curiosité ! A noter qu'André à nommé un deuxième Grand Maitre au sein de l'OCM quelques années après la nomination de Christian Delfosse. Cette nomination était évidemment nulle et non avenue, Christian ayant lui même remis la grande Maitrise légitime au Recteur du Sénat de La Cervisiae Confratria, l'éternel amoureux du folklore Montois, Jean-Pascal "JPC" Caudron.
L'ordre est toujours bien vivant et récompense lors d'un banquet fermé les étudiants ou ex-étudiants qui ont réalisés une farce, une blague ou une diversion. Les Grand maître de l'OPSM ont étés et sont :
- André « Le peie » BONNARENS (+)
- Christian « Le Chef » DELFOSSE
- Jean-Pascal « JPC » CAUDRON (+)
- Manu « Le Pharaon » JANSSEN
- Bernard « Baraque » DEFRAITURE, Grand Maître actuel
Les anciens Grands Maîtres :
Et pour ce qui est du cheval Baudouin Nous ignorons si le cheval fut peint plusieurs fois mais ce qui est sûr, c'est qu'il le fut en 1949 par le Camarade Léon Flamand de l'Ecole des Mines, (Beau Père de Jean-Claude Versieux (Dis « Verjus * ») et grand-père de Christophe Versieux (Commission histoire FPMs) accompagné de deux autres camarades.
Grâce à Léon et à Verjus, une photo de ce fait d'armes est heureusement parvenue jusqu'à nous ... (voir en début d'articles)
Ainsi il en est de l'histoire et du folklore, le conte rejoint la tradition et la légende la réalité ... Il ne faut rien en oublier car l'histoire est aussi belle à raconter qu'à être vécue.
(*) Verjus a écrit le chant actuel de la Polytech pour le second festival de la chanson estudiantine. Ce chant fut plagié par l'ASBO puis par le CI de LLN. Certains membres de cet ordre et de ce cercle prétendant (Voir le Bitu Magnifique) que ce chant était déjà chanté à Leuven dans les années 20 ... Donc ils chantaient dans les années 20 un chant dont la partition ne fut écrite qu'en 1938 ... Encore un « Miracle des Calottins » !