BRÊVE : LE DRAGON ET LA POLYTECH

Vous trouverez ici deux photos avec les différents « Dragons » qui ont étés utilisés pour le combat rituélique « di lumecon » ... et notamment une photo « avec la queue brisée » de la Ducasse 1973.Le corps est en fait une carcasse d'osier, comme pour la majorité des "Géants" de nos régions, cette dernière est recouverte de toile encollée et peinte d'un mélange de verts et de jaune.
Ce qui alors devient « la peau » est d'une surface relativement irrégulière. Le plus ancien est le "petit" Dragon de 1947 (Photo N&B). Il n'était alors porté que par six "Hommes-Blancs" et permettait une figure un moment abandonnée pour de simples raisons pratiques : Dresser "El Biète" sur la gueule, verticalement, face à l'Hôtel de Ville, en fin de Combat en guise de salut.
Comme on le voit, la queue, à l'origine en pin, se brisa en 1973. C'est donc en 1973-1974, aux débuts de Georges Raepers, homme qui ressuscita littéralement le Combat, qu'apparaît le Grand Dragon. Non sans mal, car en 75, la queue, toujours en pin, se brise à nouveau.Une queue de frêne, bois plus souple et résistant, la remplaça et cette "nouvelle" queue effectua le Combat jusqu'en 1998, année de la création du Dragon actuel pour qui le frêne fut abandonné en 2002 au bénéfice de la fibre de carbone. Cette "queue" a été étudiée par le département de sciences des matériaux de la faculté polytechnique de Mons.
Le deuxième Dragon (celui datant de 1973) reprend du service dès le Petit Lumeçon de 2008), En 2004, après 2 ans d'utilisation du « nouveau Dragon », on revint à la tradition du salut « vertical ». Il y a toujours un "Homme-Blanc" dans le dragon pour la Descente, mais en plus, trois autres se relaient durant le Combat proprement dit.
