Notre histoire

Société des NOCTAMBULES 

Il existait dans la vieille ville de Mons, un quartier dit « Quartier du Cramonsiau ». Ce quartier populaire regorgeait de gargotes et de bistrots. Il était probablement le moins fréquentable des quartiers de Mons et les lieux dit tel que "la rue des fillettes" nous rappellent que l'on trouvait aussi les filles aux mœurs les plus légères.  .
C'est logiquement dans ce quartier avec tous ses vieux bistrots, ces « cabarets » les moins couteux que se rencontraient les étudiants les moins sages et c'est probablement là qu'ils ont vécus les prémisses du folklore, instaurant sans le savoir, les fondations de notre folklore.

Jouant aux cartes ou au billard, fumant la pipe, encaissant les demis de blonde, ils chantaient leurs premières amours, leurs bonnes fortunes ou leurs déceptions, imaginaient de joyeuses épreuves et des farces pour les gamins, ces cacas d'athénée, qui arriveraient en septembre.

Les traditions montoises sont anciennes, très anciennes ... La « casquette » de l'école des mines est, selon quelques experts (et pas uniquement montois) probablement le plus vieux couvre-chef estudiantin de Belgique. La première « penne » comme elle fût appelée bien plus tard. 


Si certaines antiques traditions, comme le punch polytech, ont survécu au travers des années, beaucoup se sont perdues et n'existent plus que dans la mémoire de quelques anciens ... ainsi la salamandre, la vadrouille, le clystère, le "baptême de la casquette", la mère gaspard de fin de réunion ... beaucoup de tradition ont disparu en même temps que de nombreuses chansons à rire et à boire.

Soucieux de ne pas voir disparaitre ces mines de folklore au sein de l'U-Mons, la société des Noctambules (*) a été fondée (ou refondée) pour perpétuer d'antiques traditions et de salutaires usages ou la liberté, l'égalité et la fraternité sont les piliers qui soutiennent une réelle camaraderie, un respect des traditions et des spécificités propres à notre belle cité.

La société des noctambules ne se substitue à aucun cercle, à aucun comité, à aucune régionale, à aucun ordre. De même le titre de sociétaire ne donne aucun droit dans les cercles, les comités et les régionales. A ce titre, les membres ne portent pas les signes distinctifs de la société (exceptés un ruban de couleur) durant toute autre activité folklorique à Mons non organisée par la société elle-même ou lorsque celle-ci n'est pas invitée à titre officiel. Le titre de sociétaire est et restera lié au fait de découvrir puis de faire découvrir le folklore aux plus jeunes, d'en comprendre les symboles et la substantifique moelle, d'en partager, autour de gouleyantes boissons et de repas roboratifs, les usages, les chants et les blagues. La société est dirigée par un "bureau".

 (*) : L'Almanach des étudiants libéraux de Gand fait, entre 1885 et 1914 référence à plusieurs sociétés montoises « Les Noctambules » et « La Purée ». Les infos sur le Cercle des Noctambules sont "Ici"

Le Beffroi de Mons : Symbole des libertés de la Ville et de l'émancipation face au pouvoir religieux. 

Société des Noctambules 
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