1965

En 1962, lors d'un colloque tenu par la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, plusieurs personnalités, dont le Gouverneur Emile Cornez et le Recteur Max Dreschel, défendirent l'idée de la création d'une université en Hainaut. Malgré la vive opposition des universités existantes, en 1965, la première loi d'expansion universitaire crée le Centre universitaire de l'Etat à Mons qui comprenait :
- une Faculté des Sciences (physique et chimie) puis médecine
- une Faculté des Sciences Economiques Appliquées (Faculté Warocqué)
- un Institut supérieur de Pédagogie
- une école d'Interprètes Internationaux
La deuxième loi d'expansion universitaire de 1971, quant à elle, crée l'Université de l'Etat à Mons. C'est sur cette base que l'Université de Mons-Hainaut fut constituée par les lois et décrets sur la communautarisation de l'enseignement en 1989 et sur la collation des grades académiques en 1994. Le rapprochement avec la Faculté polytechnique de Mons permit enfin, en 2009, la création de notre actuelle U-Mons... intégration également avec l'institut supérieur d'architecture.
Si l'U-Mons est sans aucun doute un pôle assez complet d'étude universitaire, La présence de deux écoles d'obédiences fondamentalement différentes et qui présentent les mêmes diplômes va marquer la vie du folklore montois. La querelle entre les « Wawas » et les « consulaires », entre la penne et la calotte, entre le flambeau et le crucifix va marquer des générations d 'étudiants mais va également aboutir à des décisions politiques aussi absurdes que définitivement marquées du sceau du compromis à la belge.
Ainsi on pouvait, aux alentours de 1981 lire « Campus universitaire » sur des panneaux le long d'une route barrée. Cette route jadis barrée conduit aujourd'hui à ImagiMons, aux grand prés et à tous ce nouveaux complexe commercial que vous connaissez tous ... Ces routes, construites à la fin des années 70 desservait un projet original de Campus à l'américaine qui ne vit jamais le jour pour la seule et simple raison qu'il fut toujours impossible de mettre autour de la table des acteurs, pourtant théoriquement sur une même longueur d'ondes économiques.
